Christian, ton équipe et toi avez gagné le match de la mort samedi soir contre le FC Montceau. Soulagé on suppose ?
"Effectivement, je suis soulagé. Car sortir d'une spirale négative n'est pas chose aisée. Nous étions en manque de confiance avant cette rencontre et, paradoxalement, on marque peut être un peu tôt. Après, tu ne sais pas si tu dois préserver ton but ou essayer d'en marquer un autre. D'ou peut-être quelques hésitations dans la constructions du jeu. On a fait preuve de beaucoup de générosité en deuxième mi-temps en multipliant les courses et les efforts avec un groupe encore très jeune. Des garçons comme Gettaf, Vogel, Osmanovic et Soumah n'ont pas 20 ans. La fin du match a été très tendue, avec beaucoup de centres ou coup-franc dans la surface. La aussi les joueurs ont été très costauds. Félicitations à tout le groupe et merci aux dirigeants qui ont oeuvré cette semaine pour que l'on soit dans les meilleures dispositions."
Comment tu expliques la mauvaise série de quatre défaites consécutives qui vous ont amené à cette situation au classement ?
"Par un concours de circonstances. Notre effectif s'est trouvé très amoindri avec un groupe qui est passé de vingt-deux à quinze joueurs. Ajoutez à cela l'adversité puisqu'on a joué successivement Andrezieux, Villefranche, les premiers qui se livrent une lutte féroce devant, avant d'enchaîner avec MDA qui était à ce moment la meilleure équipe de 2018. Et pourtant, contre Villefranche et MDA, on aurait pu et du revenir au score car les situations étaient présentes. Quand à Jura sud, il est a mettre à part. On réalise une production cohérente sur ce match à l'extérieur, avec beaucoup d'occasions manquées. Et sur une seule erreur, à deux minutes de la pause, on se retrouve mené. C'est là que tu te dis que rien ne va, même si on sentait quand même du mieux par rapport aux semaines précédentes."
Honnêtement, tu t’attendais à une saison aussi compliquée ?
"Honnêtement, oui, mais pas ce point. Mes collègues et moi-même on misait pour la plupart sur trente-deux-trente-trois points pour être maintenu. A quatre matchs de la fin, nous avons trente-trois. avec ce nombre de points, on est neuvième dans le groupe A, idem dans le groupe C et dixième dans le groupe D. Cette poule est extrêmement disputée pour la course au maintien sept équipes se tiennent en quatre points et quatre équipes peuvent jouer la montée. Donc, très peu d'équipes n'ont plus rien à jouer."
"Effectivement, je suis soulagé. Car sortir d'une spirale négative n'est pas chose aisée. Nous étions en manque de confiance avant cette rencontre et, paradoxalement, on marque peut être un peu tôt. Après, tu ne sais pas si tu dois préserver ton but ou essayer d'en marquer un autre. D'ou peut-être quelques hésitations dans la constructions du jeu. On a fait preuve de beaucoup de générosité en deuxième mi-temps en multipliant les courses et les efforts avec un groupe encore très jeune. Des garçons comme Gettaf, Vogel, Osmanovic et Soumah n'ont pas 20 ans. La fin du match a été très tendue, avec beaucoup de centres ou coup-franc dans la surface. La aussi les joueurs ont été très costauds. Félicitations à tout le groupe et merci aux dirigeants qui ont oeuvré cette semaine pour que l'on soit dans les meilleures dispositions."
Comment tu expliques la mauvaise série de quatre défaites consécutives qui vous ont amené à cette situation au classement ?
"Par un concours de circonstances. Notre effectif s'est trouvé très amoindri avec un groupe qui est passé de vingt-deux à quinze joueurs. Ajoutez à cela l'adversité puisqu'on a joué successivement Andrezieux, Villefranche, les premiers qui se livrent une lutte féroce devant, avant d'enchaîner avec MDA qui était à ce moment la meilleure équipe de 2018. Et pourtant, contre Villefranche et MDA, on aurait pu et du revenir au score car les situations étaient présentes. Quand à Jura sud, il est a mettre à part. On réalise une production cohérente sur ce match à l'extérieur, avec beaucoup d'occasions manquées. Et sur une seule erreur, à deux minutes de la pause, on se retrouve mené. C'est là que tu te dis que rien ne va, même si on sentait quand même du mieux par rapport aux semaines précédentes."
Honnêtement, tu t’attendais à une saison aussi compliquée ?
"Honnêtement, oui, mais pas ce point. Mes collègues et moi-même on misait pour la plupart sur trente-deux-trente-trois points pour être maintenu. A quatre matchs de la fin, nous avons trente-trois. avec ce nombre de points, on est neuvième dans le groupe A, idem dans le groupe C et dixième dans le groupe D. Cette poule est extrêmement disputée pour la course au maintien sept équipes se tiennent en quatre points et quatre équipes peuvent jouer la montée. Donc, très peu d'équipes n'ont plus rien à jouer."
"On espère communier avec notre public à domicile pour le match du maintien..."
Au delà de ces constatations, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné cette saison ?
"C'est à l’extérieur ou le bas à blessé. Car quelquefois, a force de vouloir absolument gagner les matchs, on aurait dû avoir une pensée plus minimaliste et ne prendre qu'un point. Mais notre "jeunesse" à ce niveau nous rendu trop gourmand. A noter quand même notre nombre de victoires : dix, pour un promu, ça n'est pas mal."
Etre privé de votre stade n'a t-il pas eu son importance aussi ?
"Déjà, je tiens à remercier les dirigeants du club de Decines (Georges Gazarian) ainsi que la marie de Décines (Laurence Fautra et Denis Djorkaeff) pour la mise à disposition du stade Troussier. Mais on a quand même joué une saison complète à l’extérieur. Il est évident que c'est un paramètre à prendre en compte."
Hormis des victoires bien évidemment, que va-t-il falloir pour aller chercher le maintien ?
"A l'instar de ce que l'on a fait contre Montceau, le maintien passera forcément par un état d'esprit irréprochable, au détriment peut-être de la qualité. J’espère que cette victoire acquise dans la douleur contre Montceau pourra redonner un peu plus de confiance au groupe. On en aura besoin pour notre déplacement aux Puy, avant d'enchaîner avec la réception du PSG, peut-être à Jacques Joly ou on espère communier avec notre public pour un match de maintien à Domicile."
Cela fait désormais huit ans que tu es à la tête de l’équipe fanion. Y seras tu toujours la saison prochaine ?
"Ça fait effectivement huit ans... avec une descente de CFA, deux montées de CFA2, et deux titres honorifiques de meilleurs entraîneurs de CFA2 du groupe. Mon objectif pour cette fin de saison est le faire le maximum pour obtenir le maintien. Dans ce contexte, l'avenir de Christian Scheiwe importe peu. C'est le club qui compte, et pas autre chose. Chaque décision que je prends est uniquement et totalement orientée dans ce sens."
On insiste... seras tu à la tête de l'équipe fanion la saison prochaine ?
"Cela ne m'appartient pas. Il est clair que l'on entend beaucoup de choses à l'intérieur comme à l'extérieur du club. Ce qui n'est d'ailleurs pas forcément très agréable. Mais encore une fois, cette décision ne m'appartient pas. Elle appartient aux dirigeants. Mon énergie à moi se concentre et se focalise exclusivement sur les trois matchs qu'il nous reste pour obtenir le maintien."
Propos recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
"C'est à l’extérieur ou le bas à blessé. Car quelquefois, a force de vouloir absolument gagner les matchs, on aurait dû avoir une pensée plus minimaliste et ne prendre qu'un point. Mais notre "jeunesse" à ce niveau nous rendu trop gourmand. A noter quand même notre nombre de victoires : dix, pour un promu, ça n'est pas mal."
Etre privé de votre stade n'a t-il pas eu son importance aussi ?
"Déjà, je tiens à remercier les dirigeants du club de Decines (Georges Gazarian) ainsi que la marie de Décines (Laurence Fautra et Denis Djorkaeff) pour la mise à disposition du stade Troussier. Mais on a quand même joué une saison complète à l’extérieur. Il est évident que c'est un paramètre à prendre en compte."
Hormis des victoires bien évidemment, que va-t-il falloir pour aller chercher le maintien ?
"A l'instar de ce que l'on a fait contre Montceau, le maintien passera forcément par un état d'esprit irréprochable, au détriment peut-être de la qualité. J’espère que cette victoire acquise dans la douleur contre Montceau pourra redonner un peu plus de confiance au groupe. On en aura besoin pour notre déplacement aux Puy, avant d'enchaîner avec la réception du PSG, peut-être à Jacques Joly ou on espère communier avec notre public pour un match de maintien à Domicile."
Cela fait désormais huit ans que tu es à la tête de l’équipe fanion. Y seras tu toujours la saison prochaine ?
"Ça fait effectivement huit ans... avec une descente de CFA, deux montées de CFA2, et deux titres honorifiques de meilleurs entraîneurs de CFA2 du groupe. Mon objectif pour cette fin de saison est le faire le maximum pour obtenir le maintien. Dans ce contexte, l'avenir de Christian Scheiwe importe peu. C'est le club qui compte, et pas autre chose. Chaque décision que je prends est uniquement et totalement orientée dans ce sens."
On insiste... seras tu à la tête de l'équipe fanion la saison prochaine ?
"Cela ne m'appartient pas. Il est clair que l'on entend beaucoup de choses à l'intérieur comme à l'extérieur du club. Ce qui n'est d'ailleurs pas forcément très agréable. Mais encore une fois, cette décision ne m'appartient pas. Elle appartient aux dirigeants. Mon énergie à moi se concentre et se focalise exclusivement sur les trois matchs qu'il nous reste pour obtenir le maintien."
Propos recueillis par Bebeto RODRIGUEZ
Christian SCHEIWE
Né le 19-09-1966 à Lyon3eme
Job : projeteur dans un bureau d'études et entraîneur de foot
Parcours joueur : AS Saint priest (D4-D3), Grenoble (1991-1992, L2), AS Saint-Priest (CFA, National, CFA)
Parcours entraîneur: AS Saint-Priest U17, U18, DH, CFA2-CFA-CFA2-N2
Né le 19-09-1966 à Lyon3eme
Job : projeteur dans un bureau d'études et entraîneur de foot
Parcours joueur : AS Saint priest (D4-D3), Grenoble (1991-1992, L2), AS Saint-Priest (CFA, National, CFA)
Parcours entraîneur: AS Saint-Priest U17, U18, DH, CFA2-CFA-CFA2-N2
Classement N2 - Groupe B
