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Debrief&Note du Gone - Et maintenant, on fait quoi Président ?


Rédigé le Dimanche 21 Mai 2017 | Lu 1121 commentaire(s)

Dans un match dont l'enjeu était seulement de savoir si Lacazette allait passer la barre des 100 buts, l'OL a mis fin à sa saison et probablement bien plus.


On ne s'attardera pas sur ce match contre Nice qui ne représentait pas de grand intérêt. On signalera juste qu'Alexandre Lacazette a parfaitement fait ses adieux en atteignant la barre symbolique des 100 buts avec son club formateur. Et on notera aussi que, comme on le pensait, cet OL 2016-2017 n'avait rien à envier aux Niçois à un élément près, son coach.
Cette saison se termine donc et cette année plus que jamais on se demande si "l'Empire lyonnais", si fort et si rayonnant dans le passé, mais vacillant ces derniers temps, n'est pas en train de totalement s'effondrer. Et son éternel leader en premier. Jean-Michel Aulas a fait de l'OL ce qu'il est. C'est une évidence. Mais son autoritarisme et interventionnisme est en train de se virer au totalitarisme aveugle. Un peu à l'image d'un dictateur convaincu, malgré toutes les alertes de ses généraux, qu'il va réussir à renverser l'Empire Russe. Le président de l'institution s'obstine et veut couper les têtes de tous ceux qui la lui tienne.

"Suivez mon regard..."

Et quand on voit ou entend ce qui se profile, on se demande si la folie du dictateur sur le déclin n'est pas en train de le frapper. Il maintient envers et contre tous son coach qui a produit un bilan famélique en terme de football. Il veut évincer ses plus fidèles joueurs ou bien ceux qui ont prouvé qu'ils pouvaient être de tous les défis (Gonalons, Valbuena). Il souhaite se séparer de d'éléments récemment recrutés et d'autres mécontents de leur sort (Darder, Mammana, Fekir, Ghezzal, Ferri, Gaspar, Rybus). Bref, on n'est pas loin de la bérézina et certains sont sur le point de déserter.
Et pour couronner le tout, comme dans un empire qui s'effondre, les hommes qui restent jusqu'au bout aux cotés du leader impuissant ne sont pas les plus compétents.
Pire, ils sont souvent ceux qui précipitent sa chute... Suivez mon regard.

LE GONE

Les notes

LOPES 3 : Il a totalement raté sa sortie sur le premier but. Il s'est blessé par la même occasion et n'a pas voulu céder sa place. Amoindri, il n'a pas inspiré la confiance habituelle.
MOREL 4 : Contrôle + C (Copier) , Contrôle +V (Coller) de tous les commentaires précédents. Rien de nouveau.
JALLET 4 : Il décline lentement mais sereinement.
DIAKHABY 4 : Ses lacunes techniques et tactiques se sont moins aperçues, enfin un peu moins.
N'KOULOU 6 : C'est le patron de la défense sur ces dernières semaines. Le pénalty sifflé à son égard est vraiment sévère.
GONALONS 5 : L'homme aux 334 matchs avec l'OL est en souffrance ces derniers temps. Et en plus il n'est pas soutenu par son président. Comme quoi tous les "mauvais" ne sont pas logés à la même enseigne.
TOLISSO 6 : Il aurait pu avoir une meilleur note. Mais il a exagéré parfois en cherchant un peu trop son ami Lacazette ou en tentant des gestes un peu farfelus.
FEKIR 5.5 : Dans la continuité de ses prestations correctes. On le sent néanmoins dépendant de son compère Lacazette. Il ne pourra pas être l'homme de base de l'attaque lyonnaise l'an prochain.
DEPAY 4 : Ce sont les adversaires qu'il faut surprendre pas ses partenaires.
VALBUENA 6 : Replacé à droite, il a été fidèle à lui même.
LACAZETTE 10 : Son premier but est un bijou. Ce n'est certainement pas le plus grand ou le plus racé des attaquants passés par l'OL, mais il a tenu cette équipe à bout de bras pendant deux ans. Il va laisser un immense vide.

GENESIO 6 : Son équipe alignée avait de l'allure. Ces remplacements ont été plutôt cohérents (sauf Cornet mais on s'est habitué hein). Maintenant elle manque toujours autant de maîtrise et d'automatismes



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